Poésie d'une vie nouvelle
Deux temps, trois mesures....
Amour,
J’ai si souvent rêvé d’une aurore éternelle
Qui m’envelopperait de sa délicate, aile
Et je voulais dormir au sein de ce désir
Oublier d’exister et ne point revenir
Dans ce silence imbu des amours refusées,
Dans ces amères nuits dont j’ai tant abusées
Dans l’ignoble tourment qui m’a tant fait gémir.
Enfermée dans mes doutes et sans jamais frémir
Je demeurais alors dans l’unique tristesse
Ignorant tout à fait l’inconstante tendresse
Et puis tu es venu m’apporter ta lumière
Changer mes horizons en allégresse fière
Transformer mes démons en paillettes d’espoir
Et promettre à mes peurs que plus jamais le soir
Elles n’envahiraient l’espace de mon âme.
Et c’est bien toi, Amour, qui offris à ta dame
Et ce rêve interdit et bientôt consommé
Et ce mot bien trop dit pourtant jamais nommé
Qui nos craintes, trahit dans la folle spirale
D’amour et de désir à l’heure vespérale
Où nos corps se prendront et se perdront heureux
Où la raison fuira nos ébats amoureux
Nos corps s’enflammeront de cette longue attente
Et nous partagerons la jouissance exaltante
Dans un cri de bonheur consommant le désir
Que nous avons nourri nous laissant éblouir
Tu fais vibrer ce cœur que seule la souffrance
Avait alors touché bannissant mon enfance
Et puis tu es venu peut-être juste un jour
M’offrir tout un panier des roses de l’amour.
Christine LARA 18 juin 2016
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