Juste une nuit
Des milliers d'étoiles
Des milliers d’étoiles veillaient sur notre nuit
Tant d’amours interdits, tant de mots jamais dits
Une étreinte éphémère et oh, combien sauvage
Unissait nos deux corps qui, déjà tout en nage
Se voulaient, se cherchaient, se trouvaient, s’épuisaient.
Et à chaque contact le désir nous brûlait.
La musique berçait nos ébats si fougueux
Au rythme de la danse et qu’Amour cadence
Emportant nos toutes dernières résistances
Qui cédaient sous le flot du plaisir impérieux.
J’aurais donné mon âme, que le temps s’arrête
J’aurais donné ma vie, que cette unique fête
Au clair des chandelles bleues, ne cesse jamais.
Turbulente illusion de l’homme que j’aimais.
Des milliers d’étoiles veillaient sur notre nuit
Un amour fugace, volé aux temps finis
Qui n’est qu’un souvenir d’un jadis éternel.
Des moments trop secrets d’un bonheur immortel
Qui laissent un goût amer de solitude immense,
Des regrets inutiles que l’attrait encense
Cette folle nuit, reste unique de douceur
Valant toutes les nuits en intense bonheur.
Je garderai en moi ces pensées tant proscrites
Mes doux baisers et tes caresses interdites.
Ton sourire et ton rire libérés des chaines
Se perdent entre mes bras comme un simple rituel.
Au confort de l’habitude et du rang usuel
Tu laisses s’éloigner cette passion d’ébène
Qui seule a le pouvoir de colorer ta vie
Et d’y entretenir le désir et l’envie,
Remplir les vides que l’existence construit
Rebâtir avec amour ce qu’elle a détruit
Peupler tes rêves et tes fantasmes enfouis.
Mais le destin a décidé, pour nous, ce soir.
Des silences profonds assourdissent mon cœur
Des jamais et des toujours perdus dans le noir
Mais ce vif souvenir me fait encore peur
Il se grave, en moi, comme un hymne à la vie
Puissant, qui chante et séduit mon âme ravie.
Des milliers d’étoiles veillaient sur notre nuit.
Tant d’amours interdits, tant de mots jamais dits.
Une étreinte éphémère et oh, combien sauvage
Unissait nos deux corps pleins d’amour et de rage.
2013