Christine LARA entre Lettres et mots

Herehupe, une vie pour oublier

Herehupe, tu fus un bien mauvais époux.

 

Dans ce monde affolé, les êtres se perdent

Dans ce monde esseulé où les âmes se terrent,

Tu es venu à moi insouciant et si beau,

Portant dans ton regard les prémisses

D’une vie imprévue et si belle.

Tu m’as offert la clef d’un univers si doux ;

Nous avons partagé des rêves vraiment fous

Que tu construis en souriant, tout simplement

Chassant mes peurs fébriles et mes doutes impuissants

Tu es venu à moi, insouciant et si beau

M’ouvrir la porte d’un monde à deux

Si je recule parfois, c’est que l’éclat de ce bonheur

Est trop nouveau pour moi habituée à l’ombre de l’oubli.

C’était avec avec toi que je voulais être, dans tes bras, enfouie.

Mais tout n'était qu'illusion en réponse à la déraison.

Tu n'aimais que toi et ne voyais que toi.

Le silence de ton être était égal au silence de ton coeur froid.

Christine LARA

23 juillet 2016